Georgie, Martiniquaise, 29 ans, Cheffe d’entreprise
Elle a osé !

 

MON PROJET PROFESSIONNEL, LE TREMPLIN DE MON RETOUR AU PAYS ∴

Vers la fin de mes études au Canada, la fondatrice du salon de coiffure où je travaillais m’a proposé d’ouvrir une franchise de l’entreprise  en Martinique.
Au cours de mes deux derniers séjours en Martinique avant le retour définitif, j’ai profité d’être au pays pour commencer mes démarches et « tâter » le terrain. Il me fallait confirmer que le concept répondait bien à l’offre, offre qui était à ce moment en plein essor.
Une fois les « clés » en main, j’ai quitté Montréal pour commencer les démarches que je ne pouvais pas faire à distance.

Le retour a donc été décidé uniquement par rapport à mon projet professionnel.

J’avoue que sans cette proposition je serais certainement encore à Montréal, car la vie là-bas me plaisait totalement (et ce malgré le froid 😅).
Je ne pouvais pas concrétiser le projet à distance, il a fallu que je rentre pour faire reconnaître mon expérience canadienne, obtenir le Brevet Professionnel de coiffure qui est obligatoire pour être gérante. Il fallait entamer des démarches administratives et financières, faire connaître petit à petit le concept, le nom du salon et  établir des contacts.

∴ NE JAMAIS OUBLIER SES OBJECTIFS ! ∴

Je suis rentrée en juin 2016 en Martinique.
Le retour est loin d’être facile à vrai dire, surtout quand on revient d’un pays étranger (administrativement parlant).  Il faut pratiquement repartir de zéro et mettre ses papiers à jour (coucou je suis de retour ! ).  Ce n’est plus une surprise mais les administrations au pays sont terribles (à moins de tomber sur la bonne personne, bien lunée cette journée là, qui aime son travail …).
C’est la partie qui m’a le plus marquée que ce soit pour les papiers personnels ou pour les papiers de l’entreprise.

Je crois que ce qui m’a fait garder le cap ce sont les objectifs pour lesquels je suis rentrée.

Je pense sincèrement que sans ça je ne serais pas restée ou même revenue. Quand je parle d’objectifs ils peuvent être professionnels, familiaux ou autre.
À moins d’avoir eu une mauvaise expérience, si on y tient assez on peut être capable de rester.

 

∴ AUX JEUNES QUI VEULENT RENTRER JE LEUR DIRAIS… 

De revenir avec un bon « bagage » afin de mettre au profit leurs expériences acquises.

De préparer leur retour, si possible ne pas rentrer sur un coup de tête.

De faire toutes les démarches qui sont possibles à distance afin de ne pas galérer sur place, d’être dégoûter ou même perdre patience.
Ex: trouver un emploi avant de revenir, un logement si c’est nécessaire, les démarches pour les aides sociales, les démarches scolaires.

De ne pas baisser les bras, on le fait trop souvent parce qu’on veut tout, tout de suite.

Souvent le chemin est plus périlleux qu’on ne l’a prévu mais quand l’objectif est finalement atteint c’est que du bonheur.

Et puis, il y a plein de possibilités, même ce qui existe déjà mérite du neuf.

 

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osezlamartinique

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