Sandy, Martiniquaise, 28 ans, Responsable de magasin
Elle a osé !
∴ IL FALLAIT QUE JE RENTRE ∴
J’ai vécu neuf ans en île de France, au début c’était pour les études et par la suite pour le travail.
Après six ans, au sein de ma société j’ai décidé de faire une formation de Visuel Merchandiser, métier qui m’a toujours passionné. Même si j’étais dans mon élément à Paris, je sentais qu’il fallait que je rentre. Je n’avais qu’une envie : exercer ce métier sur mon île, trois mois après ma formation, j’étais décidée, je rentrais ! Au début, je cherchais du travail à distance et durant mes vacances. Mon objectif était d’être visuel merchandiser ou scénographe dans des entreprises de prêt-à-porter sur la Martinique, Guadeloupe, Saint Martin.
∴ SOYEZ MOTIVÉS ET PATIENTS ∴
Cela fera bientôt huit mois que je suis rentrée. Aujourd’hui, je ne regrette absolument pas d’être retournée et ce, même si les débuts furent difficiles. La réadaptation, le fait de retourner chez ses parents, cela faisait beaucoup d’un coup. Si il fallait faire un bilan à ce stade, je dirai qu’en points positifs il y a la famille, puis le soleil, le cadre de vie et le plaisir de se dire que le dimanche est un jour de vacance !
Retrouver mon île m’a permis de réapprendre à la connaître afin de mieux en parler autour de moi.
En point négatif, j’aborderai la variable “Travail”. Je me dis qu’il faut juste être très patient, croire en soi et en ses objectifs, ne pas se dévaloriser. Aujourd’hui je travaille, j’ai trouvé un poste avec un salaire convenable grâce au pôle emploi. Cela m’a ouvert d’autres portes afin de me permettre d’atteindre mes objectifs en tant que scénographe ou visuel merchandiser. Je n’ai pas peur car je sais que petit à petit chaque palier sera atteint. Je reste patiente et motivée.
Je me suis découverte de nouvelles qualités.
∴ ALLEZ-Y ! ∴
Je me suis posée des questions avant de rentrer, mais heureusement que je ne m’en suis pas posée énormément sinon je serais encore en île de France à l’heure qu’il est.
C’est une aventure comme une autre, avec des hauts et des bas, mais le soleil, la mer, la famille, la Caribbean Life ça n’a pas de prix !
Si les non–natifs s’adaptent facilement, alors pourquoi pas toi qui es né ici ?
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